16 au 22 mars 2000 Visite au moulin, Les wallabies débarquent ! C.D.

Depuis maintenant sept années, au coeur de la campagne chalossaise profonde, le moulin
de Poyaller accueille des pensionnaires pas comme les autres.
Désormais, il faudra compter parmi eux un petit groupe de wallabies.
Avec le retour des beaux jours, pourquoi ne pas aller rendre une petite visite au moulin
de Poyaller, près de Mugron… Martine et Jean-Charles Birembaut vous feront partager leur
passion et leur amour de la tradition : d’abord animateurs d’un moulin pour l’entretien des traditions et éleveurs de cerfs et de biches, pour les qualités esthétiques de l’animal mais aussi ses qualités gastronomiques, ces deux amoureux de la nature accueillent désormais un petit groupe de wallabies, de la famille des kangourous, parmi leurs pensionnaires – un petit wallaby est déjà dans la poche de sa maman -.
Après les détails de la vie au moulin, la visualisation du moulin qui tourne, le cycle annuel du cerf et de la biche, vous pour-rez donc désormais découvrir le cycle annuel des kangourous, autre mammifère éminemment sympathique, et, rassurez-vous, particulièrement pacifique.

A retenir

Dimanche 19 Mars : ouverture du site à la visite.
Samedi 13 Mai : Journée « Portes Ouvertes », la Vie au Moulin, une Histoire d’Eaux
Samedi 7 octobre : Journée « Portes Ouvertes », à l’écoute du brame du Cerf

2 Août 2000 Un petit bout d’Australie, Ludivine TACHON

Saint-Aubin Depuis le mois de février, le moulin de Poyaller accueille quatre wallabies,
appartenant à la famille des kangourous.

La famille du moulin de Poyaller s’est agrandie. Depuis peu, les wallabies se sont ajoutés aux cerfs, biches, ânes et chèvres qui gambadent en totale sérénité dans ce coin de Chalosse. Haut de quelques centimètres, deux mâles, une femelle et son petit sautillent au milieu de l’herbe, leur principale alimentation avec des pains de céréales. Originaire de l’Australie, ce petit kangourou s’aclimate très bien aux différentes saisons, il ne souffre ni de la chaleur de l’été, ni du froid hivernal. Pour Jean-Charles Birambeau, le propriétaire du moulin, élever des kangourous est un rêve de jeunesse : « J’ai vécu en Australie et j’ai trouvé cet animal très sympathique et fascinant. Il est rustique, non soumis à la sélection de l’homme ».
En février dernier, Jean Charles et sa femme aménagent un enclos autour d’un mini-lac pour y installer les quatre wallabies achetés au Zoo de la Palmyre. Les premiers jours ont été difficiles, « ils se sont même échappés », confie Jean Charles, mais au fil du temps ces animaux exotiques se sont très bien adaptés. Entourés de calme, de verdure et d’eau, avec la rivière La Gouaougue, les petits mammifères se laissent peu à peu domestiquer par Jean Charles.

UNE REPRODUCTION UNIQUE

Lorsque Jean Charles et Martine guident les visiteurs jusqu’aux kangourous, ils n’oublient pas d’expliquer les différentes phases de développement de l’animal. « C’est fascinant, explique Jean Charles, la mère peut porter trois phases de développement en même temps ». Le foetus reste dans l’utérus pendant un mois, puis il descend dans la poche. Au bout de deux mois, il sort la tête et restera environ six mois dans la poche. La mère peut donc avoir un petit dans l’utérus, un autre dans la poche (celui dans l’utérus stoppe sa croissance pour laisser l’autre se développer) et continuer d’allaiter celui qui est sorti.
Jean-Charles Birambeau et sa femme apprennent avec les kangourous un mode de reproduction très différent de celui des cerfs et des biches qu’ils élèvent aussi au moulin. « Il faut être très vigilant avec les cerfs, surtout en période de brame où il peuvent devenir dangereux », constate Martine Birambeau. Aujourd’hui le couple possède 50 adultes et depuis le début de l’année il y a eu 25 naissances. Le troupeau devenant trop important, il devait donc très vite se diversifier. Martine produit ainsi des conserves à base de cerf : pâté, civet et autres mets délicats.

RECHERCHE CERF BLANC

Jean-Charles et Martine ne comptent pas en rester là. Ils projettent d’agrandir leur petit parc en accueillant un cerf blanc : « cela fait plusieurs mois que je cherche, notamment sur internet, explique Jean-Charles, mais c’est un animal extrêmement rare, une espèce magnifique ».
Et pour compléter la famille de marsupiaux, Jean-Charles compte acquérir, d’ici deux ou trois ans, des grands kangourous rouges. Pour Jean-Charles, « c’est le plus beau et le plus majestueux. Il y en a cinq à la Palmyre, il y en aura un ici ». Jean-Charles devra obligatoirement acheter le kangourou rouge en France, puisque l’animal ne s’exporte que mort. Son prix est donc très élevé, presque 20 000 francs pièce.
Le moulin de Poyaller à Saint-Aubin. À Mugron, prendre la direction d’Hagetmau et suivre le fléchage moulin de Poyaller. Adultes 28 francs, enfants : 17 francs. Renseignements : 05.58.97.95.72.

Illustration : Jean-Charles Birambeau et l’un de ses wallabies. ( Photo David Le Doédic )

14 Mai 2001 TOURISME AQUATIQUE
Pour des séjours sans sel, N.S.

Le dépliant « Les Landes, une histoire d’eaux » a été présenté, samedi, à Mugron. Afin de
promouvoir le tourisme lié à l’eau douce au bord de l’Océan.

« Si les Landes s’appelaient l’Adour, ce ne serait pas plus mal! » Jean-Charles Birembaut , lance
cette formule sur le ton de la boutade. Toutefois, le patron du Moulin de Poyaller, à Mugron, ne
fait pas dans l’humour gratuit.
Pour l’ancien président des sites et musées des Landes, le département n’est pas assez connu
pour ses richesses en eau douce. « On imagine Capbreton et les vagues, ainsi que des
paysages plats, c’est assez réducteur ! » Partant de ce constat, Jean-Charles Birembaut
a imaginé voici un an la création d’un dépliant recensant les sites aquatiques et sans sel
du « 40 », voire du Pays Basque. L’idée a fait son chemin, et depuis trois semaines, la carte
malicieusement intitulée « Les Landes, une histoire d’eaux », référence phonétique à un film
polisson des années 70, est disponible dans les offices de tourisme et les campings du coin.
Entre temps, les époux Birembaut ont contacté une cinquantaine de sites correspondant aux critères choisis.

« N°1 DEVANT L’AIN »

Vingt-quatre ont répondu positivement, et ont versé leur écot pour figurer sur le dépliant, initiative privée au budget de 90 000 francs. Du cercle nautique de Mimizan à la Cité verte d’Hagetmau, du Moulin bleu d’Estigarde à Ur Ederra sur la Nive, à Bidarray, tous ces pôles touristiques sont répertoriés par thème sur la carte : eau thermale, moyen de transport, source de vie, source d’énergie ou encore eau ludique.
La machine est lancée, Jean-Charles Birembaut attend à présent d’en constater les premiers effets : « Ce serait bien que les gens qui figurent sur le dépliant soient satisfaits, qu’ils profitent de retombées, observe-t-il logiquement. A présent, il faut arriver à persuader d’autres sites pour l’année prochaine. Il est souvent plus dur de convaincre des structures publiques que privées. » Mais cela reste tout de même plus facile que de provoquer le changement du nom du département. Le gérant du moulin de Poyaller le déplore, toujours dans la veine humoristique « Si nous nous appelions l’Adour, nous serions les N°1 devant l’Ain ! »

Illustration : Samedi, dans la salle du foyer de Mugron, Jean-Charles Birembaut (au centre) a présenté le dépliant à des responsables de sites touristiques concernés (Photo Philippe Salvat)

26 Mai 2001 Chalosse, terre d’accueil , Nina Hennebicq

Une merveilleuse journée de découverte pour 130 handicapés et leurs familles La matinée du
dimanche s’annonçait remarquable pour le groupe de 130 enfants et adultes handicapés et leurs familles, venant en deux autocars pour visiter l’ancien moulin de Poyaller et pour admirer dans un cadre naturel le parc animalier composé de cerfs, biches, daims, wallabies (kangourous originaires d’Australie), chèvres naines, une famille d’ânes.
Jean-Pierre Hurtaud, président national de l’Association des familles d’enfants handicapés de la Poste et de France Télécom (AFEH), qui accompagnait cet important groupe, a présenté l’association. Elle a été fondée en 1969 et a pour vocation de regrouper et représenter les familles d’enfants et adultes handicapés appartenant à ces institutions. L’association fait connaître et défend le droit des enfants et de leurs familles en développant en même temps, entre elles, un esprit d’entraide et de solidarité, tout en leur apportant un soutien moral et matériel. L’association regroupe 5 000 adhérents dans 3 500 familles concernées, le siège est à Anthony en Haute-Seine.
« De telles sorties sont salutaires car les handicapés réalisent qu’ils ne sont pas exclus ; les enfants, les adultes peuvent discuter entre eux, échanger des opinions sur leurs problèmes, sur l’adaptation, juste comme des jeunes normaux. Ils ont le droit de vivre une existence habituelle, de bénéficier de loisirs, de communication humaine, de connaissances. »

CINQ DÉPARTEMENTS

A cette randonnée dans le parc du moulin de Poyaller, ils sont venus de cinq départements de l’Aquitaine. Martine et Jean-Charles Birembaut, les propriétaires du moulin, ont fait de leur mieux pour offrir des moments remarquables aux visiteurs.
Parmi eux, Philippe Magnolo, âgé de 26 ans, d’Agen, est accompagné de ses parents. Tout en regardant avec tendresse les wallabies, il nous confie ses problèmes, ses pensées et ses rêves. Il aime passionnément les animaux, il se demande comment les kangourous se sont adaptés dans les Landes. Cette maladie génétique qui l’immobilise dans son fauteuil roulant l’a frappé à 15 ans.
Il attend que les médecins et les chercheurs découvrent le plus vite quelques remèdes…
Il a dû abandonner ses études, a travaillé un moment à mi-temps mais a dû également renoncer car il se déplace de plus en plus difficilement. Les problèmes sont musculaires. Au début, c’était seulement les jambes, maintenant les mains aussi sont atteintes.
Il habite seul dans un appartement situé juste à côté du cinéma car il adore les films; il y va trois fois par jour. La télé? Il est super-équipe, il a une télé numérique. Son rêve le plus cher est d’aller à Los Angeles voir Hollywood car il adore le cinéma américain, il faut des économies pour y aller. La maladie, il faut l’accepter et il ne désespère pas.
Les heures passées à Poyaller se sont vite écoulées. Les excursionnistes se sont sentis bien dans cette ambiance naturelle et calme. Les animaux, l’eau, la riche verdure et le vieux moulin, tout cet ensemble a offert un cadre inoubliable.
Jean-Pierre Hurtaud a tenu à mentionner que cette journée a pu se dérouler dans les Landes grâce aux militants de la section 40, en particulier à M. Casamento qui a pris une part très active à l’organisation de ce voyage. Encore une fois, la Chalosse a su montrer sa vocation d’une terre accueillante et hospitalière.

Illustration : Philippe Magnolo, une leçon de courage (Photo M. H.)

18 Juin 2001 Des fans au moulin de Poyaller

Un rassemblement insolite a eu lieu récemment au moulin de Poyaller. Les fans de voitures anciennes sont venus découvrir le moulin.
C’est aux beaux jours, au moment même où naissent les faons, que l’écurie de l’Age d’or a décidé de réunir ses fans de voitures anciennes sur le site du moulin de Poyaller, pour un agréable rendez-vous. Une visite complète du moulin à eau et des animaux : cerfs, biches et wallabies, agréablement implantés dans la forêt au bord de la Gouaougue (c’est le nom pittoresque de la petite rivière qui alimente le moulin et lui permet encore aujourd’hui de tourner comme au temps de sa splendeur).
Cinq chevaux par véhicule, quarante-trois véhicules, soit 213 chevaux au total, arrivant en enfilade, semblant même déranger quelques voitures plus récentes qui, arrivant dans l’autre sens, doivent attendre impatiemment la fin du défilé pour, enfin, se frayer un passage. Qu’elles sont étroites les routes de notre Chalosse profonde !

LA VISITE

Elle commence d’abord près du déversoir par lequel le trop-plein d’eau s’évacue, obligeant le maître des lieux, Jean-Charles Birembaut, à s’égosiller pour surmonter le bruit de l’eau et expliquer les principes fondamentaux réglementant la vie des cerfs, des biches et des kangourous.
Les premières connaissances accumulées, il est temps d’aller voir les animaux, les wallabies avec le petit à peine sorti de la poche de sa mère, et puis c’est la rencontre avec les fans de 15 CV et les faons, avec l’émerveillement d’un côté et l’étonnement de l’autre, car, pour ces petits nés depuis deux jours à peine, ce sont les premiers fans à visage humain qu’ils rencontrent.
Le retour vers le moulin est bucolique au long de la rivière à la source intarissable qui permet de le faire tourner, tout simplement en actionnant une manivelle ouvrant une petite porte laissant passer l’eau qui, arrivant à la turbine, la fait tourner et, avec elle, les machines. C’est Martine, la meunière, qui se charge de montrer le fonctionnement complet tout en contant moult histoires de meuniers.

Illustration : Le défilé des belles d’autrefois (Photo M. H.)

Venez visiter notre parc animalier et son moulin

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